C’EST QUOI LE BREXIT ? VOICI 6 CLES DE LECTURE POUR MIEUX COMPRENDRE!

La date du 23 Juin 2016 est considérée, comme une date majeure sur la scène politique et économique internationale. En effet, la victoire du « Leave » sur le « Remain », au Royaume Uni, est venue remettre en cause les bienfaits d’une Union Economique (notamment l’Union Européenne) tels que développés par des théoriciens comme Balassa (1961). Considérée par certains comme l’ « Independance Day » du Royaume Uni face au dictat de Bruxelles, le 23 Juin 2016 est une date riche d’enseignements. L’objet de cet article est donc d’éclairer la lanterne du citoyen lambda qui n’est pas familier avec des expressions techniques développées sur de nombreux « experts » sur divers plateaux de télévision. Ainsi :      

  1. Le BREXIT ce n’est pas le nom d’une station service ou d’une discothèque! Non ! C’est plutôt un acronyme utilisé pour désigner le référendum organisé au Royaume Uni le 23 Juin 2016 afin de décider de l’appartenance de ce royaume à l’Union Européenne. La question posée aux britanniques était la suivante : « Voulez-vous sortir de l’Union Européenne ? ». Et, ce référendum a vu la victoire du OUI (sortir : 52%) sur le NON (Rester : 48%).
  1. Le BREXIT c’est un acronyme formé de deux termes : « BRITAIN » pour signifier la GRANDE BRETAGNE ; et « EXIT » qui veut dire SORTIE. Donc, on organise un référendum intitulé « la GRANDE BRETAGNE SORT » et on s’étonne que les partisans du départ l’aient emporté. C’est bizarre ! En effet, la labellisation de cette opération donnait déjà le résultat final de façon subliminale.
  1. Le BREXIT c’est, en pratique, le rejet du projet politique de l’Union Européenne par les habitants du Royaume Uni. Il s’agit plus particulièrement du rejet de ce que les « Pro BREXIT » ont intitulé la « Dictature de BRUXELLES ».Par conséquent, le BREXIT ne saurait être le rejet de l’Europe. On voit plutôt dans cette décision, l’image d’un enfant qui décide de quitter sa famille parce qu’il estime qu’il peut mieux accomplir son dessein loin de cette dernière.
  1. Le BREXIT ne veut pas dire que l’on va prendre, tout de suite, l’argent des cotisations (près de 330 millions de £) que le Royaume-Uni versait chaque semaine à BRUXELLES pour l’inclure dans les dépenses de la sécurité sociale. Non ! Non, Mr. NIEGEL FARAGE ! L’économie ne marche pas comme ça ! Du moins, l’économie ne fonctionne pas de façon mécanique. En effet, j’ai appris qu’en économie, il existe des délais dans les ajustements. Donc, il faut trouver un coefficient de correction d’erreur qui représente la force de rappel vers l’équilibre en cas de déséquilibre entre les niveaux désiré et effectif. D’où, l’importance des Modèles à Correction d’Erreurs qu’on enseigne en Econométrie dans les niveaux Master de Sciences Economiques.
  1. Parce le BREXIT n’est pas un modèle alternatif à celui de l’Union Européenne, on peut donc considérer que le BREXIT est un saut à l’élastique. En réalité, les britanniques sont passés du risque à l’incertitude. En rappel, le risque est probabilisable tandis que l’incertitude repose essentiellement sur des jugements de valeur. Je me demande donc si l’on peut vraiment gouverner un pays rien qu’avec des jugements de valeur. Sortir c’est bien beau. Et après ?
  1. Au final, le BREXIT c’est un peu l’image de l’élève HAMLET dans les écrits de William Shakespeare. En effet, à travers ce référendum, les britanniques ont dit : « NON avec la tête mais OUI avec le cœur ! ».
  • Je me nomme Ulrich D’POLA KAMDEM
  • Je suis Economiste-Banquier, Monétariste et Eudémoniste ;
  • Et j’aimerais, un jour, analyser les résultats du référendum sur le F CFA en Afrique.      

6 commentaires sur “C’EST QUOI LE BREXIT ? VOICI 6 CLES DE LECTURE POUR MIEUX COMPRENDRE!

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  1. Très interssant votre analyse mais je pense que vous ne toucher pas du doigt le problème de l’individu lamda car on mon avis ces derniers veulent bien un article leur posant le problème qui amena la Grande Bretagne à sortir de l’union eurpéenne. Il faudra certainement apporter des éclaircis sur la différence entre une union économique et une union monétaire.
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    Pour ce qui est de ma part, je pense que la Grande Brétagne semble avoir dit « OUI » avec la tête mais elle dit « NON » avec le coeur comme « le Cancre » de Jeaques Prévert car En effet, pour un tel referendum, 52% c’est faible. Un phénomène de théorie de jeu pourrait naître entre la Grande Bretagne et l’Union européenne. On peut assister à une montée d’un sentiment « ANTI-BRITAN ».

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    1. C’est vrai Monsieur TOUK! Je suis d’accord avec votre analyse!
      Quant à la théorie de jeu entre la Grande Bretagne et l’UE, il ne peut y avoir d’équilibre coopératif. On va plus assister à des phénomènes d’asymétrie de l’information.
      Pour la métaphore relative à PREVERT, j’ai juste un peu renversé la chose. Vous avez le bon ordre des idées. Au fait, peu de jeunes ont voté pour quitter l’UE. Or, la jeunesse d’aujourd’hui est la vieillesse de demain. D’où mon écriture!!!
      En tout cas vous non plus ne donnez votre position sur le BREXIT! Soyez plus explicite.
      Cordialement,

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      1. Merci DIPOLA, sans nul doute je me positionne comme un analyste de politique économique. Je semble don pas avoir de position. En effet, si j’avais été consulté sur la question j’aurai dit que le moment n’était pas propice car il y’a eu trop de parametres exogènes qui ont joué sur la qualité de l’issue de ce referendum. Parmi ces facteurs nous pouvons retrouver la forte montée du terrorisme en Europe et des mouvements massifs des populations vers l’europe en quête d’un statut de réfugiés. Je vous rappelle que l’UE c’est c’est 7% de la polpulation mondiale donc un grand marché! La Grande Brétagne sort en « plein jour » c’est ce qui cause prblème et pourrait donc réveiller des comportements antagonistes entre les deux groupes de pays. Il aurait été mieux que la Grande Brétagne sorte longtemps avant le tintamarre ne serait pas si grand qu’aujourd’hui et peut être l’issue aurait été plus faborable au « OUI ». Même si la Grande Brétagne compte sur le Commonwealth avec ses 54 Pays, il faut dire que la Grande Brétagne aurait oublié l’axiom « un peu plus vaut mieux que rien ».

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  2. Waouh M. TOUK,
    Votre analyse est en droite ligne avec un certain nombre d’idées que je me suis faites lors de la rédaction de cet article sur le BREXIT. En effet, je reste convaincu que le BREXIT a été simplement une instrumentalisation du politique en Grade Bretagne.
    Car comment comprendre que ceux qui ont défendu mordicus cette sortie de l’UE n’aient pas pensé à des plans de sortie??? Davantage, ils vont même jusqu’à dire qu’ils se sont trompés dans leurs prévisions.
    Donc que c’est bien de sortir, mais c’est mieux de préparer sa sortie!
    Est-ce l’Afrique prendra cet évènement comme un exemple ou un piège???
    Wait and See!!!

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